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Newsletter mai 2024

En vertu de sa fonction, le plus haut soldat de l’Armée suisse ne doit pas mâcher ses mots.

Le débat actuel sur l’Armée et son chef n’est pas surprenant, il est même symptomatique. En période de défis croissants en matière de politique de sécurité, la discussion sur l’orientation à suivre s’intensifie et, ce, d’autant plus, lorsque des ressources supplémentaires, et surtout des décisions d’adaptation des budgets à long terme, y sont liées.

Les cycles de développement de la politique de sécurité dépassent la politique quotidienne et la durée d’une législature ; l’influence politique, les adaptations budgétaires vers le haut ou vers le bas ne déploient leurs effets qu’après des années. L’histoire démontre également que cela conduit souvent à ce que les instruments de sécurité – les Armées – ne soient pas prêts au moment attendu, c’est-à-dire qu’ils ne soient pas formés et pas ou mal équipés, ou qu’ils reposent sur une doctrine non adaptée.